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WELCOME TO TORONTO (ou presque) !

TORONTO - sites naturels

Embarquez pour un tour des sites naturels de l’Ontario et de Toronto et laissez vos transportez par ces paysages à couper le souffle ! Notre tour touristique se termine donc avec cet article dédié aux sites naturels.
Je consacre un article à cela car, comme vous le savez, le côté naturel avec des paysages extraordinaires est un espèce de cliché que l’on a nous européen à propos du Canada. Et bien figurez-vous que ce cliché est vrai ! Le Canada recèle de trésors naturels que ce soit sous formes de resserves, de parcs… la beauté et la magie des lieux est au rendez-vous.
Vous vous doutez bien que Toronto ne peut pas accueillir de tels trésors au cœur de la ville c’est pourquoi j’ai un peu élargi la superficie de là à englober tout l’Ontario. L’Ontario est un région vaste et riche mais pour pouvoir parler de ce sujet-là il est essentiel de sortir un peu de la ville et de s’enfoncer un peu plus dans les terres.

Photo de Andre Furtado.

A la liste des choses que j’adore faire, on peut en rajouter une autre : partir à l’aventure et découvrir le patrimoine naturel. Pourquoi ? Et tout d’abord parce que les vues sont souvent à couper le souffle et dont je me souviendrais pendant longtemps. J’habite en ville à Clermont et je vous avoue que vivre en ville n’a pas que des avantages. Un des plus gros inconvénients reste le manque d’air frais et de verdure mais aussi le bruit. Sortir se balader, faire des randonnées ou encore pique-niquer est très ressourçant et agréable, ça permet de se vider la tête et de s’écouter pour se retrouver un peu seul et à l’abri de la population. Enfin bon, c’est une activité importante que je pratique très très très souvent à Clermont en montant le Puy-de-Dôme assez régulièrement et je ne comptais pas m’arrêter sous prétexte que je m’envolais à plus de 8h d’avion de la France !
C’est pourquoi j’avais repéré les plus beaux sites naturels aux alentours de Toronto afin de m‘y rendre et de partager mon expérience avec photos ou vidéo.  Cela étant impossible, je vous propose une présentation des différents lieux que je serais allé voir si j’étais parti !

LES CHUTES DU NIAGARA

Bien évidemment vous allez me dire mais en même qui serait assez fou de ne pas y aller et d’admirer les très célèbres Chutes du Niagara ? Gigantesques, vertigineuses et parfois considérées comme la huitième merveille du monde, elles constituent, à mon sens, un véritable rite de passage pour celles et ceux qui partent à la découverte de l’est canadien.
Elles se situent à environ 1h30 de route de Toronto formant ainsi une frontière naturelle entre le Canada et les Etats-Unis.

Chutes du Niagara avec une vue plongeante.

Pour s’y rendre ? Aucun problème ! J’ai vu que beaucoup de compagnies de bus proposées des allers-retours plusieurs fois par jour à un tarif avoisinant les 30 dollars. Je comptais donc une de ces navettes étant donné que louer une voiture reviendrait à beaucoup plus cher. De plus, cela comporte un avantage puisqu’une fois déposé, nous sommes libres de faire ce que nous voulons donc nous ne sommes pas contraints à rester avec un guide ou autre.

Une fois sur place on a donc qu’une seule à chose à faire : admirer la vue qui s’offre à nous.
Il y a en fait trois chutes : celle du « fer à cheval », les « américaines » et le « voile de la marié ». Les chutes du Niagara sont visibles aussi bien du côté canadien qu’américain, mais d’après les rumeurs, les plus beaux points de vue, de loin, se trouvent du côté des mangeurs de poutine. En revanche, les plus beaux points de vue sont également ceux pour lesquels il faut dégainer son porte-monnaie ! Les prix élevés des activités valent parfois au site d’être considéré comme un piège à touristes. De plus, le site s’est énormément urbanisé, modifiant ainsi le cadre féérique.

Rassurez-vous, les chutes du Niagara en elles-mêmes restent un endroit enchanteur.  Il est toujours possible de profiter de ces très jolies vues depuis les nombreux endroits dont l’accès est ouvert à tous, mais c’est vrai qu’il est dommage de se priver du panorama principal après avoir fait tout ce chemin. Notez également qu’en été, les chutes sont illuminées le soir jusqu’à minuit et offrent de superbes jeux de lumières !

Chutes du Niagara.

PETIT BONUS INSOLITE !
Pour voir les chutes d’encore plus près, vous aurez l’occasion d’embarquer à bord du Maid of Mist ! Malgré le risque de se faire arroser et de ne ressembler à rien avec les magnifiques imperméables bleus Schtroumpfs, cette croisière vous emmènera derrière les chutes, vous vous trouverez donc en plein cœur d’un tourbillon aquatique géant et à quelques mètres des cascades.
Autre possibilité, celle d’admirer les chutes d’en haut !
Si vous voulez prendre de la hauteur pour observer les chutes, vous aurez le choix entre un tour d’hélicoptère ou de périphérique. Sinon, la tour Skylon, haute de 250 m, offre une vue panoramique sur les chutes ainsi que sur les villes de Toronto et Buffalo.

LES ILES DE TORONTO

Passons maintenant à un autre site naturel et incontournable de la ville. Si vous souhaitez vous éloigner un peu de l’agitation urbaine et profiter d’un moment de détente, il est conseillé de se rendre sur les îles de Toronto.

Hyperlaspe des Iles de Toronto, juste ICI !

Situé à 10 minutes de ferry du centre de Toronto, les îles de Toronto sont un archipel de 15 îles connectées entre elles grâce à des ponts ! Cet endroit est décrit comme étant un véritable coin de paradis et regorgent d’activités en tout genre à faire sur les différentes îles.

Le plus simple moyen de se rendre au Toronto Island est de s’y rendre en ferry. Au départ de Toronto Downtown, le trajet dure environ 10 minutes, court mais trajet qui vous donne une impression de voyager. Il est très rapide et offre une vue magnifique sur la Skyline de Toronto à seulement 7,50 $ retour compris. Le ferry dessert 3 îles : Hanlan’s point, Centre Island et Ward’s Island.

Carte des îles de Toronto en anglais.

Ces petites iles regorgent d’activités en tout genre ! La plupart d’entre elles consistent à admirer le paysage et explorer les îles dans ses moindre recoins.
Une des choses à faire et vivement conseillé consiste à contempler les maisons des deux seules iles habitables de l’archipel (Algonquin Island et Ward’s Island) où l’on compte seulement 700 habitants (un petit paradis à 10 min de la plus grande ville du Canada). On peut y découvrir des maisons en bois décorées de façon originales et très colorées. Ce paysage donne l’illusion de se croire dans un monde utopique d’après les commentaires : maisons fleuries, habitants prenant soin de l’environnent et surtout aucune voiture.


Qui dit île dit forcément plage ! Et bien détrompé vous ! Malgré la présence du sable, il ne s’agit pas de la mer mais bel et bien du très célère Lac Ontario qui fait partie des cinq Grands Lacs d’Amérique du Nord. Il a une superficie de 1,5 fois la région d’Île de France, je te laisse imaginer combien il est immense. Quatre plages bordent les îles de Toronto, on y trouve même une plage nudiste. Tout l’été, les habitants de Toronto viennent bronzer et se baigner dans l’eau claire du lac.
Pour le reste des activités, il est conseillé de louer un vélo et aller à l’aventure où vous aurez l’occasion de découvrir le phare de Gibraltar, plus vieil édifice de Toronto (hanté d’après des rumeurs locales). Au bout de cette balade à vélo vous arriverez forcément au Centreville Amusement Park. Il s’agit d’un petit parc d’attractions pour enfants ! Avec un décor rappelant un peu l’Amérique des années 50, c’est un lieu atypique et incontournables de l’île. Et pour terminer ce tour, rien de mieux qu’une petite pause gouter au Island Café !  Du petit-déjeuner au souper en passant par le brunch, vous y ferez forcément un passage pour se poser après une balade à vélo. Il est entouré d’un jardin, cultivé par les employés et les habitants.

J’espère que cette petite partie vous aura fait découvrir le côté nature de Toronto et que vous aurez saisi l’atmosphère incroyable que dégage ces îles.

Plus d’informations sur ces magnifiques villes sur le site internet disponible en cliquant ICI.

HIGH PARK

Faisons un petit arrêt à Toronto avec un magnifique parc situé en plein cœur de la ville.
C’est au cœur de Toronto que se trouve High Park, le poumon vert de la ville. Ce parc gigantesque de 160 hectares est l’endroit idéal pour faire une belle promenade et se reposer sur un banc après l’effervescence de la ville.

Et si vous en avez marre de marcher, un petit train fait le tour du parc, une activité sympa à faire avec les enfants. Ils pourront également se défouler dans les aires de jeux prévues à cet effet et voir les animaux qui se trouvent dans le petit zoo gratuit du parc.

C’est un endroit idéal pour plusieurs choses ; à commencer par un bon vieux pique-nique en famille ou entre amis sous le soleil torontois après lequel un bon jeu de carte serait le bienvenu. Endroit parfait pour profiter du soleil en se posant sur l’herbe avec un livre et s’évader un peu de l’effervescence de la ville.

PARC PROVINCIAL D’ALGONQUIN

Enfonçons-nous un peu plus dans les terres de l’Ontario avec le Parc Provincial d’Algonquin.

Au nord de Toronto et à l’ouest d’Ottawa, le parc Algonquin est le plus vaste, le plus ancien et le plus populaire parc provincial d’Ontario. Facilement accessible, c’est la destination idéale, quelle que soit la saison, pour faire le plein de sérénité en communion totale avec la nature.

Situé à 3h de route au nord de Toronto, sa superficie de 7.700 km2 offre une multitude de paysages que l’on vient explorer en randonnée, en canot ou à vélo à la belle saison, et en ski de fond et raquettes pendant l’hiver. Avec plus de 2400 lacs et 1200 km de cours d’eau, il est surtout connu mondialement pour le canot-camping, autrement dit, l’expérience par excellence du camping au Canada (chose que je n’aurais absolument pas fait étant donné que je déteste le camping).

Avec 7 grandes rivières et pas moins de 2 500 lacs, ne vous étonnez pas d’apprendre que le canoë est le moyen idéal pour profiter de la beauté du parc Algonquin. Partez découvrir ce vaste réseau navigable, de lac en lac sur fond de paysages grandioses. Pagayez sur des eaux tranquilles puis faites une pause baignade et pique-nique avant de rejoindre le lac suivant. Grimpez de nouveau dans votre embarcation et ouvrez grands les yeux pour ne pas manquer d’apercevoir un héron ou un orignal sauvage, rendant cette expédition encore plus authentique.

Le parc est une zone très propice à l’observation de la vie sauvage. En effet, avec plus de 3 300 orignaux, 2 000 ours noirs, quelque 200 loups, 260 espèces d’oiseaux et de nombreux autres animaux, le parc, qui recense aussi 1 000 variétés de plantes, est un véritable jardin éden. Un des lieux les plus propices pour admirer la faune se situe près de la route 60 car la route attire les animaux. N’oubliez pas vos jumelles et empruntez d’un bon pas l’un des nombreux sentiers pour partir à la découverte de ce par cet de ses secrets. Le soir, si vous avez la compétence et le savoir, vous pouvez même appeler les loups et les inviter à ce qu’ils vous répondent, frissons garantis !

Un tel environnement est une invitation à la photographie. D’autant plus que les photos sont le meilleur moyen de capturer l’instant présent et de créer le souvenir. Paysage à couper le souffle, faune et flore très riche, jeux de lumières et de formes, ce parc à tout pour vous séduire, moi y compris ; même si pour la petite histoire, ce parc m’a séduit il y un petit moment déjà.

Parc provincial d’Algonquin.

PARC NATIONALE DE LA POINTE-PELEE

Pour la fin de ce périple, je vous emmène au fin fond de l’Ontario au Parc National de la Pointe-Pelée. Il est situé au sud-ouest de l’Ontario (Sud de Windsor). Il s’agit du parc étant le plus au sud du Canada, avec de températures assez élevées !

Pourquoi ce parc alors ? Et bien tout simplement parce que ce parc m’a surpris et dérouté !  Le plus impressionnant dans ce parc ce sont les nombreuses zones marécageuses qui vous transporteraient presque dans les états du sud des Etats-Unis, un peu comme les « everglades » ! Je ne pensais pas qu’un tel parc pouvait exister au Canada mais quel plaisir de l’avoir découvert ! Il témoigne de la richesse naturel que possède le Canada avec des paysages uniques et surtout très différents !
Pointe-Pelée se retrouve sur le corridor migratoire de plus 360 espèces d’oiseaux et beaucoup de passionnés viennent les observer toute l’année puisque le parc ne ferme jamais. 

Pointe-Pelée se retrouve sur la route migratoire de plus 360 espèces d’oiseaux et beaucoup de passionnés et de touristes venus d’ailleurs viennent les observer puisque le parc ne ferme jamais. 

Il y a plusieurs endroits à voir mais celui qui a retenu le plus mon attention (et le plus touristique surtout) est la Promenade du marais (Marsh Boardwalk) qui vous permet de vous balader sur un ponton de bois pendant 1km et d’observer tout un tas d’oiseaux et d’animaux dans leur habitat naturel comme des tortues ou des carouges à épaulettes (je ne connaissais pas non plus rassurez-vous)

Il s’agit véritablement un très beau parc. Rien que le marais devrait ravir les amateurs de nature comme moi et le paysage, aussi dépaysant soit-il car je ne connais aucun décor similaire en France et c’est pourquoi ce lieux si différent et nouveau m’intéresse énormément.

Et voilà, s’en est fini ce petit périple à travers les sites naturels de l’Ontario. J’espère que ce changement de décor aura réveiller le Indiana Jones qui sommeille en vous et vous aura donné l’envie de voyager de découvrir de nouveaux horizons !

En attendant, n’oubliez pas de consulter mes autres articles sur les autres joyeux incontournables et culturels qu’abrite Toronto !

Marsh Boardwalk.

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